Sur les pas de Joséphine Baker

C‘était inespéré !

Ce dimanche 14 mai, la vallée de la Dordogne faisait mentir les prévisions pessimistes de la météo du jour.

En ce début de matinée, les trente adhérents de l’APPEL partis à la découverte du château des Milandes rejoignaient la bâtisse par un temps radieux.

Le soleil allumait les fenêtres à meneaux et faisait luire les lauzes des tourelles.

Bien sûr, ils étaient là pour le château mais aussi et surtout pour marcher sur les pas de Joséphine Baker. La visite leur a tout apporté, et le charme du bâtiment admirablement restauré et l’histoire des années passées là par l’artiste et sa famille.

L’audio guide individuel les a dirigés dans une déambulation découverte de pièce en pièce, appuyée par les expositions de costumes, de photos, d’objets, de textes … autant de morceaux de vie témoins de la carrière exceptionnelle de cette personnalité aux multiles talents. Ils ont surtout appris que la danseuse chanteuse était doublée d’une femme engagée dans la résistance, la défense des libertés, contre le racisme et d’une mère universelle ayant adopté 12 enfants dans ce qu’elle appelait « le village du monde».

Autant de qualités humaines qui ont motivé récemment son entrée au Panthéon.

En suivant ils ont observé des démonstrations de vols de rapaces nocturnes, se sont rendus dans le parc pour partager leur pique-nique, ont admiré les jardins, se sont étourdis de chants, en immersion dans les volières d’oiseaux.

Sur le chemin du retour ils n’ont pas résisté au plaisir de redécouvrir La Roque Gageac.

Cette après-midi de soleil allait si bien au site : un village d’or et de lumière qui bouillonne de vie et d’aquarelles renouvelées au fil des heures. Ils se sont dispersés dans l’audacieux enchevêtrement architectural du village.

Qui dans les ruelles abruptes, qui dans le jardin exotique, qui, sensible à l’invitation rafraîchissante des boissons en terrasse.

Plus bas, dans le cingle de son cours, la Dordogne coulait ses eaux lisses barrées par le sillon argenté de la gabarre de service.

Séduction immuable du lieu !

 

Claude

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